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Mirage’s memories – tome 6: Sur les traces du passé par Sandrine Decroix

Chers lecteurs et lectrices, bien le bonjour

Est-ce vraiment étonnant que je vous partage mon avis sur le tome 6 de cette saga, qui deviendra un classique tels les Harry Potter, j’en suis entièrement convaincue?

Déjà 5 tomes lus et chroniqués. Est-ce que mon tome 3, tome favori a été détrônés? Découvrez le en continuant votre lecture.

Warning ! Ce que vous allez lire est potentiellement spoilant !

Résumé

Phillys a unifié les peuples du Monde Connu. Mais, alors que se profile l’ultime combat entre Markk et la Mort, un nouvel ennemi sorti tout droit de son passé, ressurgit.
Confronté à celui qui a tout bouleversé dans sa vie et celle de sa famille, Markk devra rejoindre les Terres qui l’ont vu naître afin de reprendre la place qui est la sienne.

Couverture

Mon humble avis

Avant toute chose, je tiens à remercier l’auteure qui croit en ses chroniqueuse, qui accepte que l’on aime ou pas quelque chose ou que l’on ait pas accroché. Est-ce mon cas? PAS DU TOUT! Cette saga, je l’adore et je la recommande vivement pour son écriture, son univers, les thèmes abordés. Mais, je ferai probablement son éloge quand j’aurai terminé la saga. Plus qu’un !!!

Je remercie l’auteure pour ces « Précédemment dans Mirage’s Memories » au vu de la densité et de la complexité (pas compliqué mais bien complexe) des tomes au niveau des événements, des lieux et des personnages. On en a besoin. L’auteure nous gâte tellement que maintenant je cherche ces pages, pour la plupart inexistantes, dans d’autres sagas.

Le tome commence par une thématique fortement présente dans le tome précédent, à savoir l’Espoir : l’espoir dans l’innocence d’une personne, l’espoir d’une autre vie, d’une vie meilleure. Et tout de suite après, cette forme d’apaisement, une altercation entre deux personnages mortellement charismatique.

Le premier quart de ce tome m’a traumatisé. Je m’explique! Les personnages, ça fait 6 tomes qu’on les côtoie, qu’on essaie de les comprendre, qu’on voit leur évolution de caractère, de relations ainsi que leur amour et leur combativité. Mais notre auteure sadique préférée fait vivre à certains personnages, que je ne citerai pas, des moments traumatisants. Me sentant comme un membre de la famille, j’ai versé plus d’une larme : de tristesse, de peur, de joie.

Je dirais de cette saga qu’elle est chorale. Au sens propre du terme avec les différents points de vue de nos héros mais aussi on voyage entre les lieux, de nouveaux lieux que Sandrine nous dévoile avec finesse et poésie et le foisonnement de personnages chacun avec un objectif bien précis.

Vous pensez vous perdre dans Mirage’s ? C’est que vous êtes sur la bonne voie.

Au niveau de l’écriture, elle évolue. On se souvient que le premier tome est paru en 1992, a remporté le Prix Hugo et écrit par l’auteure à l’âge canonique de 16 ans. Une écriture fluide, agréable. Des longueurs de chapitres qui tiennent en haleine. Des révélations et rebondissements, il y en a et la première phrase du tome nous met en garde

«C’est lorsque nous pensons tout connaître, lorsque nous croyons être à l’abri du pire que notre monde s’écroule sous nos pieds. »

Ensuite, cette saga, ce tome regorge d’amour. Le vrai avec un grand A. L’amour de jeunes gens, l’amour entre deux frères mais aussi l’amour pour l’Humanité. Une forme d’altruisme, la réunification des peuples par Phillys et a donc accompli la Prophétie. Un rassemblement où chacun se bat pour la Vie.

Je me rends compte que cette chronique peut sembler longue. Alors, je vas essayer d’aller maintenant d’aller à l’essentiel. Ce tome traite pour moi avant tout d’héritage. Un héritage que l’on porte que l’on connaisse son passé ou pas. Un héritage qui nous forge et nous fait avancer. Un héritage que l’on se doit de transmettre.

Je dirais enfin (oui oui enfin) que nos héros doivent d’adapter. Encore : nouveaux lieux, amis, alliés (des vrais ou faut-il se méfier ?), ennemis. S’adapter à leur statut, à leur nouvelle vie.

Finalement, ce beau bébé de 515 pages, hors annexes (à partir de la page 469), est le pénultième de cette saga de 7 tomes. Concernant ces dernières annexes, on y trouve une chronologie détaillée, l’histoires des différents peuples, des tableaux, des illustrations, des croquis et plans ainsi qu’un lexique. Pour rappel, dés le premier tome, l’auteure nous met en contact en un vocabulaire propre à l’univers ainsi que des langues. Une preuve en plus de la richesse de cet univers, qui est de plus en plus fantastique, le monde dystopique servant de fonds à l’histoire.

Est-ce un coup de coeur ? OUI Est-ce que je vous recommande cette saga OUI. Est-ce que je vais lire la suite ? OUI Est-ce que mon pauvre coeur meurtri le supportera ? Je vais m’accrocher et lire le dernier tome de cette fabuleuse saga.

Publié dans Mes avis, Mes livres, One-shot

The Goose Game par Mélie Sand

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, on continue dans le concept #↕unjourunauteur. Maintenant, la chronique du young thriller écrit par Mélie Sand, The Goose Game, publié chez les éditions Heartless, en octobre 2019.

Quatrième de couverture

Quand Émilie et ses quatre amis reçoivent une invitation pour participer au Goose Game, ils ne savent pas que ce jeu grandeur nature est en réalité orchestré par un malade assoiffé de vengeance. Ils s’inscrivent en pensant comme beaucoup de leurs camarades vivre une aventure unique, une expérience palpitante… Mais très vite, les défis s’enchaînent. Tous plus étranges les uns que les autres. Quelqu’un les épie pour transformer l’expérience en véritables challenges destinés à les piéger. Le mystère s’épaissit, la tension s’installe et les adolescents ne voudront bientôt plus jouer… Ils vont pourtant apprendre à leur dépens qu’une fois la partie commencée, rien ne peut l’arrêter… Tout manquement à la règle entraîne des sanctions. Le Goose Game est le seul maître du jeu.

Mon avis

Commençons par le commencement, j’ai adoré ce roman. J’arrive à me réconcilier avec ce style de littéraire depuis peu. J’en lis peu souvent et j’ai la chance d’adorer ceux que je lis.

Au niveau de l’histoire, on suit 5 adolescents : Emilie; qui veut partir de chez elle; et ses amis Emma, Lucas, Alex et Camille. Tous les cinq ont reçu une invitation à jouer au Goose Game, le nouveau jeu à la mode chez les ados orchestré par quelqu’un qui ne leur veut pas que du bien. Ce jeu est plus qu’une simple partie de jeu de société ludique, c’est une histoire de vengeance qui prend forme en partie de jeu de l’oie grandeur nature, bien ancrée dans le réel. Chaque personnage va payer le prix de cette vengeance en commençant par un qui a pour mission de retrouvé et de déjoué les plans de ce manipulateur maitre du jeu.

Le Goose Game un jeu de hasard ? Les dés sont-ils pipés? La parti est-elle jouée d’avance? Je vous laisse le découvrir.

Le genre de ce roman est un young thriller. Un roman qui vient tient en haleine dés le prologue. Il est écrit du point de vue du psychopathe, du manipulateur, du maitre de la partie, qui une fois commencé, ne peut être arrêtée.

Le style d’écriture est dynamique et fluide. Ce roman chorale nous plonge au cœur d’événements dramatiques. Le découpage en jours installe une tension, une pression palpable pour les personnages mais aussi pour le lecteur qui a peur pour ces héros. Mais aussi, ce qui est la force de ce récit est qu’il vous met dans un état d’esprit de doute et de suspicion continuelle. Vous avez envie de savoir qui est derrière ce jeu. J’ai essayé de découvrir qui était e manipulateur et le réponse m’a surprise. J’ai envie de le relire pour détecter des indices qui m’auraient échappé.

Je tiens à nouveau à remercier l’auteure pour son temps et sa bienveillance. Retrouver l’interview qu’elle m’accordée. N’hésitez pas à la suivre sur ces réseaux dont Instagram.

Vous pouvez vous procurer ces écrits The Goose Game et J’ai demandé la lune.

Une tension palpable, un roman qui vous tient en haleine pendant ces 311 pages. Je recommande ce roman à ceux qui aiment ce genre de roman mais aussi à ceux qui souhaitent mettre un pied dans ces univers. Je pense qu’il est une bonne porte d’entrée du genre.

Publié dans Interviews

Interview Mélie Sand

Bonjour à tous et toutes,

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, on se retrouve pour une interview dans le cadre de #unjourunauteur. Le concept est assez simple. Certains dimanche je mets un auteur et son travail en valeur sur tous mes réseaux : présentation, interview pour le blog, chronique, live … Ici, c’est Mélie Sand qui se prête au jeu.

Découvrez la dans les lignes à venir !

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, parcours, …) ?

Comme beaucoup, mon parcours est un petit peu sinueux. Après des études scientifiques, j’ai obtenu un 3e cycle en gestion de l’environnement et comme je ne trouvais pas de travail dans le domaine qui me plaisait, j’ai passé le concours de professeure des écoles. Métier que j’ai exercé pendant presque 20 ans avant de démissionner pour suivre mon mari en Normandie. Aujourd’hui, j’effectue des vacations, c’est à dire des remplacements dans différents établissements.

Tu es franco-suisse ? Y a-t-il une différence dans le monde de l’édition ? 

Je ne connais pas bien, voire pas du tout, le monde de l’édition en Suisse. Tout ce que je peux dire, c’est que Joël Dicker va fonder sa propre maison d’édition… Plus sérieusement, j’ai passé toute ma vie en France. Même si mes origines et ma culture appartiennent à la Suisse, je suis restée dans mes habitudes françaises et lorsqu’il a s’agit de me faire publier, je me suis tout naturellement orientée vers des maisons françaises.

 Quels sont tes auteurs et livres préférés ?

Je lis un peu de tout, mais essentiellement du young adult car je trouve les histoires très rythmées, très touchantes aussi. Mes auteurs fétiches, et il y en a beaucoup, sont Victor Dixen, Amy Engel, Maryssa Meyer, Jessica Brody, Joël Dicker, Maxime Chattam, Harlan Coben, Raymond Khoury et beaucoup d’autres. Après, chez les auteurs classiques, j’aime énormément Émile Zola, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.

Quant à mes livres préférés, la liste est longue. Très longue ! Alors je vais plutôt te parler des derniers que j’ai lus et qui m’ont touchée : la trilogie de science fiction Inoubliable, la saga fantasy fantastique Carnaval, la romance Une semaine 7 lundis et le thriller Le manuel du serial killer. Sinon, bien sûr, j’ai adoré lire, en son temps, les séries : Les chroniques lunaires, Divergente et Twilight.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture? 

J’ai toujours plus ou moins écrit. Adolescente, c’était des poèmes. Et lorsque je suis devenue maman, j’ai eu envie d’écrire des romans. Je ne savais pas trop où ça allait me mener. Je ne savais même pas si je serais capable d’aller jusqu’au bout. Et puis au fur et à mesure, j’ai pris confiance en moi. Aujourd’hui, écrire est devenu une nécessité. Il y a trop d’histoires dans ma tête et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour les faire sortir. 

Mon inspiration se puisse dans tout ce qui m’entoure. Ça peut venir des anecdotes racontées par des proches, cela vient aussi de ce que je lis, de ce que je vois autour de moi ou à travers les medias. Ce que j’aime surtout, c’est transmettre des émotions. 

Je peux passer de longues périodes sans écrire. C’est là que se tissent mes histoires. Certaines ne donnent rien, d’autres s’entrecroisent… Quand je décide finalement d’allumer mon ordinateur, c’est souvent encore le fouillis  dans ma tête. Écrire me permet d’ordonner tout ça. 

J’aimerais un jour pouvoir vivre de l’écriture, c’est même mon rêve. Mais en attendant je m’accroche et le métier de prof me permet d’avoir du temps pour me consacrer à ce double travail.

“The goose game” a rejoint la collection “Suspense”. Il s’agit d’un young thriller qui est sorti en numérique et en broché chez les éditions Heartless. Est-ce un style que tu aimes lire ? et ou écrire?

J’aime lire de tout mais mon style préféré reste la dystopie. En ce qui concerne l’écriture, j’aime écrire de tout aussi. The Goose Game est le seul thriller que j’ai écrit. Je me suis essayée à différents genres : l’urban fantasy, le conte, la dystopie et plus récemment la romance avec J’ai demandé la Lune qui a remporté le concours #deviensjeuneauteur organisé par les éditions Pocket Jeunesse et qui est sorti en numérique aux éditions 12-21.

Comment est née l’histoire cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ?  

The Goose Game est né à l’occasion d’une partie de jeu de l’oie avec mes enfants au cours de laquelle on s’était imaginé vivre les aventures du plateau. 

The Goose Game est avant tout une histoire de vengeance. Les épreuves comme les règles du jeu sont orchestrées pour que chaque participant reçoive sa sentence. Et derrière toute cette organisation, il y a un maître du jeu. Machiavélique. Au départ, le groupe d’adolescents pense participer à un défi comme il en existe parfois sur les réseaux sociaux. Mais de fil en aiguille, ils vont s’apercevoir que derrière le jeu, se cache un terrible serial killer. 

Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que de l’ambiance ?  

A l’époque où j’ai écrit The Goose Game, j’étais très fan de la série Pretty Little Liars. Et très vite, ce genre d’ambiance s’est imposé dans mon scénario. Je voulais instaurer un climat de suspicion entre chacun des participants. Je voulais également que personne ne sache, le lecteur compris, qui se cachait derrière le masque de l’oie.

Si tu as consulté des ouvrages ou articles, regardé des vidéos, vu des documentaires et émissions, peux-tu nous les communiquer? 

J’ai repris les règles du jeu de l’oie mais pour le reste, tout vient de mon imagination.

Peux-tu nous parler de tes projets à venir? 

Après la période que nous venons de vivre, la crise sanitaire, au cours de laquelle je n’ai pas beaucoup écrit, j’ai eu l’envie de développer une saga dystopique mettant en scène différents monde. Le premier tome est en cours d’écriture. Il parlera des réseaux sociaux et de la poésie, voilà ce que je peux en dire pour le moment.

Sinon deux de mes manuscrits sont à l’étude dans des maisons d’édition. Le premier concerne une revisite de conte, celui de Blanche-Neige. Quant au second, il s’agit d’un roman mêlant à la fois romance et science-fiction. Je croise les doigts pour que ces projets voient le jour dans un avenir proche.

As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ? 

Déjà, j’aimerais te remercier et remercier tous les gens qui nous écoutent et liront cette interview. Le métier d’écrivain est un métier difficile dans lequel la confiance en soi est souvent remise en question. Alors merci d’être là pour soutenir les auteurs et leur travail. Tous ceux qui se sont confrontés un jour à l’écriture savent que le chemin est long, semé d’embûches, et qu’il faut s’accrocher. Alors, quand on réussit à capter l’attention des lecteurs et des blogueurs, c’est une récompense en soi. Alors merci !

Retrouvez nous le dimanche 23 mai à 16h sur Instagram pour un live interview où vous pourrez poser vos questions à l’auteure