Bonjour à tous et toutes,
Aujourd’hui, je vous propose de lire l’interview de Mélanie Lemaire, qui a écrit « Les brumes du destin » que j’ai chroniqué.
Bonjour. Merci beaucoup d’avoir accepté de m’accorder du temps pour répondre à quelques questions.
Bonjour ! Merci à vous de m’avoir proposé cette interview.
Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours (études, métier,…) ?
Je suis née en 1988, dans l’Oise, à Senlis. Fille aînée d’une fratrie de 4 enfants (dont je suis la seule fille), j’ai passé mon enfance entre jeux et découvertes culturelles. Quand mes parents le pouvaient, nous allions visiter des parcs animaliers, botaniques, des musées… J’ai suivi des études assez classiques : un baccalauréat économique et social (pas littéraire car je voulais que la lecture reste une passion sans devenir une obligation), puis j’ai entrepris des études de commerce. A la fois pour travailler sur ma timidité et voyager. Après un BTS de commercial international, j’ai commencé à faire de l’alternance et je suis allée jusqu’en Master 2. Cela m’a permis de trouver un travail qui me plait et qui me permet d’utiliser tout ce que j’ai vu pendant mes études. Aujourd’hui, je suis Gestionnaire Ventes, Transport et Logistique dans une PME et je gère aussi bien le traitement des commandes de nos clients que la relation avec les transporteurs.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire et où puisez-vous votre inspiration ?
J’ai commencé à écrire au collège. Une de mes amies écrivait une dystopie dont nous étions les héroïnes, mélange de Dune et de Resident Evil… Cela m’a donné envie d’essayer aussi alors j’ai cherché une idée. Elle est venue un soir, pendant que je regardais une série télévisée. A la fin de l’épisode, je suis allée dans ma chambre et j’ai écrit treize pages d’un seul coup, sur un petit cahier. Depuis, je n’ai plus arrêté.
L’inspiration me vient souvent de lieux dans lesquels je me rends. Quand je découvre un endroit qui me fait vibrer, j’imagine des histoires qui pourraient s’y dérouler. Pour mon premier roman Le Cœur de Pierre, c’est une maison de Senlis qui m’a inspiré par exemple. Pour mon second roman, il y a un peu plus de sources d’inspirations.
Comment est née cette histoire ?
Les Brumes du Destin est née en deux temps. Au départ, j’ai écrit une nouvelle pour un concours et cela n’a pas fonctionné. Puis je l’ai retravaillée pour le concours « Je deviens écrivain » et je suis arrivée en finale avec le texte qui s’appelait alors Le Cri de la Banshee. Mon papa me demandait sans arrêt d’écrire une suite, mais j’étais déjà en train de travailler sur un autre projet et je n’avais pas d’idée pour faire un roman sur le thème de ma nouvelle. Puis, je suis allée en vacances chez mon oncle et ma tante qui habitaient le Bassin d’Arcachon et un jour, nous sommes allés nous promener à Lacanau-Plage. Je suis restée en arrêt total devant une ancienne villa qui trônait face à l’océan. Elle m’a rappelé un texte que j’avais écrit pour moi quelques années plus tôt et dont je me suis un peu inspirée pour la suite de mon roman. Le soir-même, j’ai envoyé un message à mon papa pour lui dire que j’avais trouvé une idée pour la suite de ma nouvelle. J’ai donc laissé de côté mon projet en construction et j’ai commencé à travailler sur ce second roman.
Pouvez-vous nous la speecher ?
C’est une romance historique sur fond de légendes celtiques, de guerre et de magie. Elle se passe à trois époques différentes, le XVIIIème siècle, la Première Guerre Mondiale et notre époque et nous fait voyager entre la France et l’Irlande.
Quel est le personnage auquel vous vous identifiez et pourquoi ?
Le personnage auquel je m’identifie le plus est peut-être Romaric. Il a cette curiosité et ce goût du voyage, de la découverte que j’ai également.
Quel est votre personnage préféré ?
J’en ai deux : Alistair et Ian. Ils portent tous les deux le poids d’un lourd fardeau et j’aime ce type de personnage un peu sombre, torturé.
Il y a assez de lieux et événements décrits, des légendes, avez-vous effectué des recherches ?
Oh oui ! Quand j’écris, j’aime intégrer mon histoire dans des lieux ou au milieu d’événements existants ou ayant existé. Je trouve que cela donne une touche de réalisme. Cela demande donc des recherches plus ou moins importantes. Par exemple, quand j’ai repris ma nouvelle pour écrire la première partie de mon roman, je me suis renseignée sur les voyages maritimes au XVIIIème siècle, sur les envois de messages par pigeon voyageur, mais aussi beaucoup sur les légendes et la mythologie celtiques.
Avez-vous des ouvrages à nous conseiller ?
J’en ai quelques-uns. Certains ne sont plus édités malheureusement alors on ne peut se les procurer que sur des sites de vente d’occasion.
Pour tout ce qui touche à la culture et aux légendes celtiques, je vous conseille de lire L’Epopée Irlandaise de Roger Chauviré. Il y a deux tomes qui retracent les aventures de héros mythiques irlandais. C’est réellement passionnant.
Et pour plonger un peu plus dans la vie des soldats pendant la première guerre mondiale, vous pouvez vous procurer Les Poilus de Pierre Miquel. Ce livre m’a beaucoup aidé pour comprendre comment les soldats pouvaient vivre.
Pouvez-vous nous parler de vos projets à venir ?
J’en ai beaucoup, mais les prochains sont une série de romans policiers vampiriques. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la bêta-version du premier tome sur Wattpad. Le texte s’appelle L’Ombre de Valachie. L’histoire devrait au total compter quatre tomes et une ou deux préquelles. On y suit Eliane, une jeune recrue d’une brigade mixte humains-vampires et Octavian, un Maître Vampire, dans différentes enquêtes.
En parallèle, je fais des recherches et des lectures sur le Japon en attendant de pouvoir y retourner pour écrire une histoire qui se déroulera sur au moins deux époques différentes : le XVIIème siècle et notre temps.
Avez-vous un petit mot pour conclure cette interview à vos lecteurs ?
Je tiens à remercier tous les lecteurs qui donnent une chance à mes romans ou qui le feront dans les mois qui viennent. Surtout, n’hésitez pas à laisser votre avis sur les sites où vous achetez votre roman ou sur les réseaux sociaux. En tant que romancière autoéditée, la seule puissance de promotion de mon livre, ce sont les retours des lecteurs. Et c’est pour moi le meilleur moyen de montrer ce que valent mes romans.
Encore merci de m’accorder cet échange.
Merci à vous pour la chronique et cette interview !