Bonjour à tous et toutes,
Chers lecteurs et lectrices,
Aujourd’hui, on se retrouve pour une interview dans le cadre de #unjourunauteur. Le concept est assez simple. Certains dimanche je mets un auteur et son travail en valeur sur tous mes réseaux : présentation, interview pour le blog, chronique, live … Ici, c’est Mélie Sand qui se prête au jeu.
Découvrez la dans les lignes à venir !
Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours (études, métier, parcours, …) ?
Comme beaucoup, mon parcours est un petit peu sinueux. Après des études scientifiques, j’ai obtenu un 3e cycle en gestion de l’environnement et comme je ne trouvais pas de travail dans le domaine qui me plaisait, j’ai passé le concours de professeure des écoles. Métier que j’ai exercé pendant presque 20 ans avant de démissionner pour suivre mon mari en Normandie. Aujourd’hui, j’effectue des vacations, c’est à dire des remplacements dans différents établissements.
Tu es franco-suisse ? Y a-t-il une différence dans le monde de l’édition ?
Je ne connais pas bien, voire pas du tout, le monde de l’édition en Suisse. Tout ce que je peux dire, c’est que Joël Dicker va fonder sa propre maison d’édition… Plus sérieusement, j’ai passé toute ma vie en France. Même si mes origines et ma culture appartiennent à la Suisse, je suis restée dans mes habitudes françaises et lorsqu’il a s’agit de me faire publier, je me suis tout naturellement orientée vers des maisons françaises.
Quels sont tes auteurs et livres préférés ?
Je lis un peu de tout, mais essentiellement du young adult car je trouve les histoires très rythmées, très touchantes aussi. Mes auteurs fétiches, et il y en a beaucoup, sont Victor Dixen, Amy Engel, Maryssa Meyer, Jessica Brody, Joël Dicker, Maxime Chattam, Harlan Coben, Raymond Khoury et beaucoup d’autres. Après, chez les auteurs classiques, j’aime énormément Émile Zola, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, Agatha Christie et Sir Arthur Conan Doyle.
Quant à mes livres préférés, la liste est longue. Très longue ! Alors je vais plutôt te parler des derniers que j’ai lus et qui m’ont touchée : la trilogie de science fiction Inoubliable, la saga fantasy fantastique Carnaval, la romance Une semaine 7 lundis et le thriller Le manuel du serial killer. Sinon, bien sûr, j’ai adoré lire, en son temps, les séries : Les chroniques lunaires, Divergente et Twilight.
Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire et où puises-tu ton inspiration ? Quelle est ta relation à l’écriture? Est-ce que tu vis de l’écriture?
J’ai toujours plus ou moins écrit. Adolescente, c’était des poèmes. Et lorsque je suis devenue maman, j’ai eu envie d’écrire des romans. Je ne savais pas trop où ça allait me mener. Je ne savais même pas si je serais capable d’aller jusqu’au bout. Et puis au fur et à mesure, j’ai pris confiance en moi. Aujourd’hui, écrire est devenu une nécessité. Il y a trop d’histoires dans ma tête et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour les faire sortir.
Mon inspiration se puisse dans tout ce qui m’entoure. Ça peut venir des anecdotes racontées par des proches, cela vient aussi de ce que je lis, de ce que je vois autour de moi ou à travers les medias. Ce que j’aime surtout, c’est transmettre des émotions.
Je peux passer de longues périodes sans écrire. C’est là que se tissent mes histoires. Certaines ne donnent rien, d’autres s’entrecroisent… Quand je décide finalement d’allumer mon ordinateur, c’est souvent encore le fouillis dans ma tête. Écrire me permet d’ordonner tout ça.
J’aimerais un jour pouvoir vivre de l’écriture, c’est même mon rêve. Mais en attendant je m’accroche et le métier de prof me permet d’avoir du temps pour me consacrer à ce double travail.
“The goose game” a rejoint la collection “Suspense”. Il s’agit d’un young thriller qui est sorti en numérique et en broché chez les éditions Heartless. Est-ce un style que tu aimes lire ? et ou écrire?
J’aime lire de tout mais mon style préféré reste la dystopie. En ce qui concerne l’écriture, j’aime écrire de tout aussi. The Goose Game est le seul thriller que j’ai écrit. Je me suis essayée à différents genres : l’urban fantasy, le conte, la dystopie et plus récemment la romance avec J’ai demandé la Lune qui a remporté le concours #deviensjeuneauteur organisé par les éditions Pocket Jeunesse et qui est sorti en numérique aux éditions 12-21.
Comment est née l’histoire cette histoire ? Peux-tu nous la speecher ?
The Goose Game est né à l’occasion d’une partie de jeu de l’oie avec mes enfants au cours de laquelle on s’était imaginé vivre les aventures du plateau.
The Goose Game est avant tout une histoire de vengeance. Les épreuves comme les règles du jeu sont orchestrées pour que chaque participant reçoive sa sentence. Et derrière toute cette organisation, il y a un maître du jeu. Machiavélique. Au départ, le groupe d’adolescents pense participer à un défi comme il en existe parfois sur les réseaux sociaux. Mais de fil en aiguille, ils vont s’apercevoir que derrière le jeu, se cache un terrible serial killer.
Quels sont tes sources d’inspiration autant au point de vue de l’histoire, que de l’ambiance ?
A l’époque où j’ai écrit The Goose Game, j’étais très fan de la série Pretty Little Liars. Et très vite, ce genre d’ambiance s’est imposé dans mon scénario. Je voulais instaurer un climat de suspicion entre chacun des participants. Je voulais également que personne ne sache, le lecteur compris, qui se cachait derrière le masque de l’oie.
Si tu as consulté des ouvrages ou articles, regardé des vidéos, vu des documentaires et émissions, peux-tu nous les communiquer?
J’ai repris les règles du jeu de l’oie mais pour le reste, tout vient de mon imagination.
Peux-tu nous parler de tes projets à venir?
Après la période que nous venons de vivre, la crise sanitaire, au cours de laquelle je n’ai pas beaucoup écrit, j’ai eu l’envie de développer une saga dystopique mettant en scène différents monde. Le premier tome est en cours d’écriture. Il parlera des réseaux sociaux et de la poésie, voilà ce que je peux en dire pour le moment.
Sinon deux de mes manuscrits sont à l’étude dans des maisons d’édition. Le premier concerne une revisite de conte, celui de Blanche-Neige. Quant au second, il s’agit d’un roman mêlant à la fois romance et science-fiction. Je croise les doigts pour que ces projets voient le jour dans un avenir proche.
As-tu un petit mot pour conclure cette interview à nos lecteurs ?
Déjà, j’aimerais te remercier et remercier tous les gens qui nous écoutent et liront cette interview. Le métier d’écrivain est un métier difficile dans lequel la confiance en soi est souvent remise en question. Alors merci d’être là pour soutenir les auteurs et leur travail. Tous ceux qui se sont confrontés un jour à l’écriture savent que le chemin est long, semé d’embûches, et qu’il faut s’accrocher. Alors, quand on réussit à capter l’attention des lecteurs et des blogueurs, c’est une récompense en soi. Alors merci !
Retrouvez nous le dimanche 23 mai à 16h sur Instagram pour un live interview où vous pourrez poser vos questions à l’auteure